Royer : "Il y a de la place pour quelque chose de grand, j'espère que ce n'est que le début"

Raquel Bermúdez Rodríguez | 23 Sep 2025 | 21.51

Royer : "Il y a de la place pour quelque chose de grand, j'espère que ce n'est que le début". Photo : Getty

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Comme le répète souvent Carlos Alcaraz, les finales sont faites pour être gagnées, mais tout ne se passe pas toujours de la meilleure façon, et il doit toujours y avoir un perdant. Dans ce cas, lors de l'ATP Hangzhou 2025, c'est Valentin Royer qui n'a pas pu remporter le trophée en perdant contre Alexander Bublik dans un match qui s'est décidé en deux tie-breaks.

Le joueur français est resté optimiste malgré la défaite. C'était la première finale pour un Royer qui a tiré des leçons très précieuses de son expérience dans le tournoi chinois, en plus de terminer avec le meilleur classement de sa carrière. Voici les mots de Valentin lors de l'interview avec L'Equipe.

"C'est dommage, tout s'est joué sur quelques instants clés. Dans le premier tie-break, j'ai commis deux erreurs qui ont surgi de nulle part, de petites erreurs de placement qui m'ont coûté cher. Dans le deuxième tie-break, c'était un peu différent, je me sentais un peu plus nerveux, un peu moins engagé, même si je continuais à servir avec avantage.

Encore une fois, tout s'est résumé à de petits détails qui ont fait que le match s'est décidé en quatre ou cinq coups, rien de plus. C'est un titre qui se décide par des détails. Malgré tout, cela a été une semaine super positive, j'avais très envie de gagner, mais ce sera pour la prochaine fois si je continue à travailler ainsi et à bien faire les choses sur et en dehors du terrain".

L'aspect dont il est le plus fier de sa semaine à l'ATP Hangzhou 2025

"L'aspect mental, sans aucun doute. J'ai réussi à garder mon calme toute la semaine, je ne me suis pas laissé emporter émotionnellement et c'est là-dessus que je me concentre. J'ai aussi mieux servi, mieux retourné, il y a beaucoup de points positifs. Je ne me suis jamais dit que je ne pouvais pas rivaliser avec des joueurs comme Rublev ou Bublik, qui sont proches du top 10. Sincèrement, je me dis que je peux les atteindre, il y a de la marge pour quelque chose de grand. Je suis content d'être proche et j'espère que ce n'est que le début".

Émotion après avoir perdu en finale contre Alexander Bublik

"J'ai été ému car cela représente une partie du chemin. J'ai vu tout le sacrifice que j'ai fait pour en arriver là, les décisions difficiles, les moments de doute où je me questionnais sur mon avenir. J'ai aussi beaucoup pensé à mes grands-parents, qui sont malades, je pense beaucoup à eux. Ce ne sont pas des temps faciles, mais j'essaie aussi de me battre pour eux".