Alexander Bublik n'a jamais été aussi bien qu'en ce moment. Ni en termes de résultats, ni au classement, ni en termes de sensations sur le court. Le Kazakh aborde ce Masters 1000 de Paris avec le rêve de briser pour la première fois le plafond du top 10.
Et c'est ainsi qu'il l'a clairement exposé lors de son interview avec Tennis Channel hier après avoir remporté le premier tour du Rolex Paris Masters contre Popyrin (6-4, 6-3). Ce n'est que le premier pas pour maintenir le rêve d'être dans le top 10, bien que Alexander Bublik devra aller beaucoup plus loin pour se rapprocher de cet objectif. À 28 ans, une chose est claire : ce Sacha n'a rien à voir avec celui que nous avons connu il y a une décennie, bien plus engagé, serein et conscient de ce qu'il représente. Être père a changé sa vie, y compris sur le plan sportif.
Sensations lors de son premier match à Paris
"Honnêtement, je ne me suis pas senti bien sur le court, pas du tout. Je veux dire, c'est un nouveau site, les courts sont un peu plus lents que les autres années, en plus, le nouveau toit est plus haut que l'ancien, donc tout le monde le ressent un peu bizarre. Dans mon cas, je suis arrivé ici samedi et je n'ai eu qu'une heure d'entraînement dimanche. Un entraînement où je ne me suis pas senti du tout à l'aise. Avec tout ça, je dois être satisfait de ma performance dans ce match, j'ai bien servi et j'ai su saisir les occasions pour conclure le match sans problème."
Trouver la motivation à chaque tournoi
"Il est important de ne pas devenir fou, dans mon cas, la mentalité avec laquelle j'aborde chaque tournoi est très importante. Par exemple, si vous arrivez à un événement avec la possibilité de réaliser quelque chose de grand, comme atteindre le top 10, car vous ne défendez rien de l'année dernière non plus, tout devient un peu plus facile. En revanche, si vous arrivez en étant n°30 mondial et en pensant que si vous perdez au premier tour, vous partez en vacances, alors tout change. Ici, nous serions dans le premier cas, je suis proche d'atteindre quelque chose que je n'ai jamais pensé pouvoir réaliser, donc je ferai tout mon possible pour y parvenir."
La promesse de Bublik qui a changé sa saison 2025
"Ma mentalité est restée la même, elle n'a pas changé. Lorsque j'ai battu De Minaur à Roland Garros il y a quelques mois, je me souviens avoir promis à mon entraîneur qu'à partir de maintenant, je me consacrerais entièrement à jouer au tennis, être professionnel et rester dans chaque bataille. Je voulais voir si j'avais quelque chose à l'intérieur à révéler, quelque chose de nouveau, c'est pourquoi depuis ce moment-là, j'ai tenu ma promesse, c'est pourquoi les résultats ont commencé à se succéder. J'ai atteint plusieurs choses cette saison dont je suis très fier, mais tout est né de cette promesse. Je ne suis plus là pour gaspiller des opportunités en me plaignant des conditions. Maintenant, il s'agit de jouer au tennis et de saisir les opportunités."
Alexander Bublik explique comment il a atteint sa meilleure version
"J'ai mûri dans de nombreux aspects, c'est quelque chose qui est venu naturellement pour moi, je suis convaincu que les meilleures choses qui arrivent aux êtres humains se produisent toujours de manière naturelle. Il n'est pas nécessaire de forcer quoi que ce soit, vous ne pouvez pas vous forcer à essayer de nouvelles choses ou à en essayer d'autres différentes. Dans mon cas, cette naturalité est surtout arrivée après être devenu père, en voyant mon fils grandir, en pensant à quel point je ne voudrais pas qu'il voie certains mauvais comportements que j'ai eus par le passé, je ne voudrais pour rien au monde qu'il fasse la même chose."

Mûrir, une tâche en suspens du passé
"Un objectif que je me suis fixé depuis un certain temps est de donner le maximum à chaque entraînement, que cette heure et demie soit la plus rentable possible, à la fin de la journée, c'est ce que je suis, un professionnel du tennis. Tous ces résultats sont un bonus qui m'arrive grâce à cette nouvelle maturité, je constate même que j'ai commencé à mieux jouer les points importants, à prendre de meilleures décisions sur le court, je suppose que cela est aussi dû au fait d'être plus âgé. Je me rapproche des 30 ans et ça se ressent (rires).
Sans pression pour atteindre le tant attendu top 10
"Ça se peut et ça se peut pas, tu sais comment ça marche. Je ne veux pas me mettre une pression supplémentaire à ce stade, nous sommes à la fin de la saison, nous arrivons tous un peu blessés, chaque partie de votre corps est mise à mal, donc ce que l'on essaie de faire, c'est de survivre, au moins d'essayer. C'est là que ça se joue, ne pas faire de doubles fautes aux moments importants, rester dans les matchs et avoir les idées claires pour prendre la bonne décision quand il le faut. Si je parviens à réunir ces critères, alors oui, de grandes choses pourraient arriver".
Cette actualité est une traduction automatique. Vous pouvez lire la nouvelle originale Alexander Bublik y la promesa que lo cambió todo

