Alexander Bublik est comme cette relation toxique. Tu la détestes, tu dis que tu ne l'aimes pas, que tu ne peux même pas la supporter, que c'est fini... mais tu finis par retomber entre ses griffes une fois de plus. Aussi imprévisible que la vie. C'est ainsi que le Kazakh arrive ce soir à New York, faisant quelque chose qu'il n'avait jamais fait auparavant dans sa carrière.
Car Bublik n'avait gagné que quatre matchs en 2025 à l'US Open de toute sa vie. Cette année, d'un coup, trois d'affilée. Il n'avait pas envie de jouer aux États-Unis. Il disait qu'il était très loin de sa famille et qu'il voulait être de retour avec eux. Cette année, c'est différent. Parce que ce Bublik n'est pas le même.
Imaginez que le Kazakh a toujours dit qu'il détestait la terre battue, pour livrer un Roland Garros épique, où il se hissa pour la première fois en quarts de finale d'un Grand Chelem. Oui, sur terre battue. L'ambassadeur du tennis offensif et des surfaces rapides. N'essayez pas de le comprendre. Vous ne pourriez pas.
Ce jour-là, à Paris, il fut largement surpassé par Jannik Sinner, mais loin de le satisfaire, cela le poussa à en vouloir plus. Tellement qu'il prit sa revanche deux semaines plus tard. À Halle, il battit Jannik pour devenir le seul joueur à battre Sinner au cours des 14 derniers mois sans s'appeler Carlos Alcaraz. C'est tout dire.
Après une étrange défaite à Wimbledon contre Munar, il décida de faire quelque chose d'étrange, à sa hauteur. Il ne voulait pas jouer le circuit Canada-Cincinnati. À la place, Bublik alla jouer deux tournois sur terre battue. Oui, sur terre. Et il les a gagnés. Les deux.

En arrivant à New York, en regardant son tableau, même le plus optimiste ne pensait pas que Bublik atteindrait la deuxième semaine pour affronter Sinner. Sans compétition en août, sans tournois d'adaptation de la terre au dur et avec un bilan à l'US Open de seulement ces quatre victoires. Et pourtant, le voilà.
Ainsi, le Kazakh se présente en huitièmes ayant remporté 20 de ses 22 derniers matchs et sans qu'aucun adversaire ne lui ait encore pris son service à New York. Il a servi 59 fois et a tenu son service 59 fois. Au cours de ces trois matchs, il a sauvé 12 balles de break. Six contre Paul, quatre contre Schoolkate et deux contre Cilic.
Il est logique que Jannik lui prenne son service à plusieurs reprises et stoppe Bublik, mais il sait, au fond de lui, que le Kazakh est si imprévisible qu'on ne peut pas se permettre de se relâcher. S'il est dans un bon jour, s'il en a envie, il faut faire très attention à lui. Face à cette incertitude sur ce qui va se passer, tout reste ouvert, et dans ce domaine, Bublik se meut tel Solid Snake dans la jungle de Tselinoyarsk.
Comme toute relation toxique, avec Bublik, vous vous situez sur cette fine ligne entre l'amour et la haine. Avec qui vous ne cessez de vous disputer pour basculer dans le plus torride des amours jamais vus. De ne pas aimer ce "petit bidon" de bébé à lui trouver un certain charme. Soit vous l'aimez, soit vous l'adorez. Parfois même les deux à la fois.
Le duel de ce soir sera presque un tout ou rien. Ça peut se produire, ou non. Mais dans ce « et si », si j'étais vous, je ne manquerais pas ça. Parce que, et si Bublik avait envie de compétition ? Personnellement, je ne peux pas imaginer une meilleure histoire pour une Arthur Ashe en plein match de nuit.
Bublik est un type particulier, c'est clair.
— José Morón (@jmgmoron) 1er septembre 2025
S'il en a envie, il peut jouer et compétitionner. S'il n'en a pas envie, il ne le fera pas. Aussi simple que cela.
À cet US Open, il fait quelque chose qu'il n'avait jamais fait de sa vie.
Sinner est prévenu. pic.twitter.com/gwHztLlF8c
Cette actualité est une traduction automatique. Vous pouvez lire la nouvelle originale La relación tóxica de Alexander Bublik

